L'impact écologique du numérique

Mise à jour du 15/02/22

Lorsque j'ai réalisé cet article, le premier article concret de ce blog,  je m'appuyais sur les différentes informations trouvées après pas mal d'heures de recherche. Depuis, les ans ont passé et certaines informations indiquées dans cette note de blog ne sont plus aussi pertinentes qu'elles me semblaient à l'époque.

Par exemple, l'impact environnemental des mails n'est pas forcément aussi fort que celui que l'ADEME prétend et on comprend aujourd'hui qu'il est extrêmement difficile d'avoir une idée précise de l'impact environnemental de l'environnement numérique en général.

Gardez en tête que les études citées offrent des idées d'ordre de grandeur, mais selon le sérieux de certaines, certains ordres se révèleront être totalement à côté de la plaque.
Les chiffres énoncés doivent toujours être considérés comme approximatifs et il serait pertinent qu'un jour je prenne le temps de refaire cette note de blog entièrement.

Comme toujours, faisons preuve d'esprit critique, acceptons que le savoir humain évolue en permanence et contredira demain ce qui aujourd'hui nous semble être évident.

Si vous voulez être écolos, il y a bien des choses à faire en dehors de l'environnement numérique aussi, sans doute plus efficaces que bien des choses indiquées ici. Arrêter de manger de la viande, par exemple. Cela n'empêche pas d'adopter une sobriété numérique, ça doit le compléter. Mais ne nous reposons pas sur des lauriers parce qu'on n'envoie plus de pièces jointes dans nos mails. Le chantier est bien plus vaste qu'il n'y paraît.

J'ai ajouté beaucoup de liens dans cet article — et je continuerai à la suite. Je vous recommande de les visiter si vous voulez creuser mes dires et constater des sources que j'ai employé. Cependant, je vous décommande de cliquer sur ces liens sans vous être protégé un minimum, sachant que certains sont des liens vers des sites d'information et que ces derniers chargent leurs sites de publicités et traqueurs. Je vous recommande donc d'installer uBlock Origin. Si vous utilisez un autre navigateur que Firefox (ou un de ses dérivés), je vous laisse chercher par vous-même l'extension sur votre magasin d'extensions.

De l'hygiène numérique à l'écologie numérique

Depuis quelques temps, de nombreuses personnes parlent moins de vie privée que d'intimité numérique lorsqu'elles essaient de transmettre pourquoi il faut changer nos habitudes d'utilisation avec les outils numériques.
La notion est capitale mais j'y reviendrai dans d'autres articles.

L'intimité numérique s'inscrit dans un mouvement que l'on pourrait appeler « hygiène numérique », qui englobe donc cet aspect d'intimité mais aussi d'autres, comme l'impact sociologique et psychologique du numérique ou encore son impact écologique. C'est ce dernier point que j'aborderai ici.

L'hygiène, c'est le fait de se protéger contre des maux éventuels en les prévenant. L'hygiène, c'est aussi empêcher d'être responsable de la propagation d'un mal. À la manière dont on se lave les mains pour prévenir la transmission de bactéries, nous pouvons aussi employer de moyens de précautions, en utilisant les technologies, pour prévenir de maux non-souhaités.

Le numérique touche à tous les aspects de notre société. Il l'a transformée et la transformera encore plus en profondeur au fil des années qui vont suivre.
Prenons comme exemple la géopolitique : Vous êtes-vous déjà demandé où est situé l'ensemble d'internet ? Ou ne serait-ce qu'un simple site que vous fréquentez régulièrement ?
Nous avons souvent tendance à imaginer qu'internet est virtuel et pourtant, celui-ci est bien réel et a des conséquences elles aussi bien réelles.
En ligne, la position géographique de vos données a un impact sur les lois auxquelles celles-ci sont soumises, notamment sur leur traitement. Vos données sur Facebook ne sont pas protégées et utilisées de la même manière que celles hébergées chez Framasoft.


Questionnons-nous, par exemple, au sujet des câbles de fibre optique sous-marins, qui permettent à eux seuls de faire transiter 99% du trafic internet mondial.
Oui, internet est aujourd'hui accessible à travers le monde parce que des centaines de câbles de fibre optique sont déployées entre les continents. Qui possède ces câbles ? Des états ? Des privés ? Vous êtes-vous déjà posé la question ? Celle-ci mérite pourtant d'être posée.
Une réelle guerre économique se déroule autour de ces câbles, avec des investissements massifs, notamment de la part d’entreprises privées. Pourquoi le font-ils ? Edward Snowden, ancien agent des forces spéciales américaines, ex-analyste de la NSA et de la CIA, a apporté des éléments de réponse en dévoilant au monde entier en 2013 que les agences gouvernementales américaines espionnaient l'ensemble de la population mondiale, notamment en « écoutant » les flux d'informations transitant dans ces fameux câbles. Je vous recommande de vous pencher sur d'excellentes vidéos sur le sujet, notamment ce documentaire d'Arte ou Citizen Four, le documentaire sur la manière dont l'alerte de Snowden a été lancée.

Mais pourquoi les entreprises investissent-elles autant dans la construction de nouveaux câbles ? Racheter les anciens n'est pas suffisant ?
Non. La réponse est non.
Déjà parce que ceux qui en possèdent ne les lâcheront pas si facilement, mais aussi parce que Cisco prévoyait en 2015 que le trafic internet mondial triplerait d'ici 2020.
Demain, quoi.

Internet grossit et le coût sera non seulement sociétal (parce que nous passons à une société « tout numérique ») mais aussi écologique.

Le coût écologique d'internet

Selon une étude menée par The Shift Project, les technologies de communication et d'information (Internet, entre autres) consommaient, en mars 2019, 7% de la consommation électrique mondiale et consomment 9% de plus chaque année.
Je n'arrive pas à trouver de chiffres concernant la répartition de la consommation énergétique pour comparer ces 7% avec d'autres mais Gerhard Gettweis aurait estimé¹ en 2008 qu'internet consommera autant en 2030 que l'ensemble de la consommation électrique mondiale de 2008.

Et on ne parle ici que d'internet et non du coût total du numérique.

Distribution de la consommation électrique des technologies numériques en 2017. La production consomme 45% de l'énergie totale. [Source: Lean ICT, The Shift Project 2018]

Outre internet, les appareils électriques que nous branchons chez nous ont, eux aussi, une part très importante dans la consommation électrique globale. La consommation moyenne des usages domestiques (hors usages essentiels) d'un foyer, en France, représentait en 2015 45% de la facture finale. En tête de liste, les machines à laver, lave-vaisselles et réfrigérateurs suivis de l'informatique et de la télévision.
Dans les équipements électriques (hors électro-ménager), la box internet représente la note la plus salée avec 150 à 300 kWh/an suivie par les ordinateurs fixes. La consommation des box françaises justifieraient à elles seules la production électrique d'un réacteur nucléaire.
Si nous n'utilisons pas notre box la nuit, éteignons-la. Nous ferons ainsi des économies et ferons un pas conséquent en faveur de l'écologie.
Je me souviens que dans le film Demain ils avaient donné le chiffre suivant : 2 centrales nucléaires sont nécessaires pour faire tourner les appareils électriques en veille, en France.

Répartition de la consommation des appareils électriques d'un foyer. [Source: ⓒ RTE 2015]

De plus, d'après le dernier rapport de RTE, la consommation des résidences représente près de 35.7% de la consommation électrique de l'ensemble du pays.
Le numérique consomme donc énormément d'énergie et n'est pas prêt de s'arrêter. Ce n'est pourtant pas la seule problématique.

Internet pollue. Énormément. Et l'ensemble du numérique encore plus.
The Shift Project indiquait d'ailleurs dans son étude que la part des émissions à effet de serre produites par le numérique a augmenté de moitié depuis 2013 et représente aujourd'hui 4% des émissions totales.


Une autre étude publiée par The Shift Project indique que les vidéos en ligne représentent à elles seules 60% du trafic global, soit 20% des émissions de gaz à effet de serre ou 300 millions de tonnes de CO2 par an. Cela représente 1% des émissions mondiales soit l'équivalent des émissions de gaz de l'Espagne tout entière.

Émissions de gaz à effet de serre générées par les vidéos en ligne catégorisées par leur type en 2018.

Ainsi, le streaming est un gouffre écologique.
Un autre exemple à cela est la célèbre vidéo Gangnam Style.
Cette vidéo était, en 2017, déjà visionnée 2.7 milliards de fois à travers le monde. À elle seule, cette vidéo a demandé autant d'énergie que peut en produire une petite centrale.
Aujourd'hui, cette même vidéo a désormais été vue 3.4 milliards de fois.

Gangnam Style affiche 3.4 milliards de vues le 22 septembre 2019.

S'auto-limiter dans l'utilisation de services de streaming permet d'aider à réduire cet impact.
Alors que nous vivons une ère où YouTube remplace la télévision et l'idée que l'on se fait de la culture, cela peut ne pas sembler facile.
YouTube, aujourd'hui, représente un élément majeur dans le paysage culturel pour beaucoup d'entre nous.
Ne pas connaitre tel ou tel YouTubeur en étonne beaucoup.
Cependant, il est possible de limiter notre utilisation du service voire de s'en séparer.
Si cela représente une source de frustration au début, puisque habitué à obtenir n'importe quel contenu musical instantanément, la chose était beaucoup plus aisée après plusieurs mois, une fois les habitudes changées et le sevrage accompli.
Cela m'a personnellement permis d'apprécier avec plus grande attention les contenus auxquels je pouvais me confronter.
Saint-Exupéry écrivait d'ailleurs à ce propos :

Et si l'expérience m'a enseigné que les hommes heureux se découvraient en plus grande proportion dans les déserts et les monastères et le sacrifice que chez les sédentaires des oasis fertiles ou des îles que l'on dit heureuses, je n'en ai point conclu, ce qui eût été stupide, que la qualité du bonheur, mais simplement que là où les biens sont en plus grand nombre il est offert aux hommes plus de chances de se tromper sur la nature de leurs joies car elles paraissent en effet venir des choses alors qu'ils ne les reçoivent que du sens que prennent ces choses dans tel empire ou telle demeure ou tel domaine. Dès lors, dans la prospérité il se peut que plus facilement ils s'abusent et courent plus souvent des richesses vaines.
Alors que ceux du désert ou du monastère ne possédant rien connaissent avec évidence d'où leur viennent leurs joies, et souvent ainsi plus aisément la source même de leur ferveur.


Antoine de Saint-Exupéry - Citadelle

Pour en revenir à YouTube, je n'ai pas utilisé le service durant des années, boycottant Google, cependant, depuis que Invidious existe, j'ai décidé de l'utiliser de nouveau. J'essaie de me limiter au maximum, cependant.

Dans les mauvais élèves du numérique, il y en a un qui pollue depuis très très longtemps mais qui est insoupçonné de la plupart des utilisateurs : le courrier électronique.

Pour paraphraser l'ADEME :

L’impact de l’envoi d’un mail dépend du poids des pièces jointes,
du temps de stockage sur un serveur mais aussi du nombre de
destinataires. Multiplier par 10 le nombre des destinataires d’un
mail multiplie par 4 son impact.

L'ADEME a estimé, dans une étude de 2014, l'impact environnemental des courriels de la manière suivante :

L’envoi de 33 courriels d’1 Mo à 2 destinataires par jour et par personne génère annuellement des émissions équivalentes à 180 kg de gaz à effet de serre, ce qui équivaut à plus de 1 000 km parcourus en voiture.
Attention ! Multiplier par 10 le nombre des destinataires d’un courriel multiplie par 4 son impact climatique.

Par la même occasion, l'étude révèle qu'un mail consommerait 7.5g de fer, soit le poids d'une pièce de 1€.
Si l'on ne compte pas les courriers indésirables, 8 à 10 milliards de courriels sont envoyés chaque heure à travers le monde.

Le Web est devenu gras

Les technologies ayant évolué, nos ordinateurs sont beaucoup, beaucoup plus puissants que ce qu'ils étaient il y a dix ans. Nous serions donc légitimes de penser que nous chargeons actuellement les pages web beaucoup plus rapidement qu'auparavant. Nous aurions faux de le penser. Totalement faux.
La raison à cela est simple, le web s'engraisse.

Lorsque nous accédons à un site internet, nous téléchargeons en réalité la page demandée sur notre ordinateur. Nous ne consultons donc pas la page « en ligne » mais sur notre propre ordinateur. Cette page, comme tout fichier numérique, a un poids. Ce poids représente la place que prend la page sur un système de stockage (notre disque dur, quoi).

Le poids des pages internet a, depuis 1995, été multiplié en moyenne par 115. L'amplitude est énorme.
De sites pesant quelques kilo-octets il y a quelques années, nous avons aujourd'hui une majorité de sites pesant plusieurs méga-octets.
La majorité de cet engraissement est lié à l'essor de la publicité en ligne.
Un autre aspect à prendre en compte est celui des technologies employées par les développeurs ainsi que les capacités de nos ordinateurs et de notre connexion internet.
Pour créer nos sites internet, de nombreux développeurs utilisent des technologies utiles mais qui alourdissent la page. Cependant, puisque nous avons dans nos mains des machines extrêmement puissantes et une connexion ultra-rapide, les développeurs n'y font pas (trop) attention.

Seulement voilà, comme pour les courriels, ce poids a un coût et il est avant tout écologique.

Petite inforgraphie sur le coût écologique d'internet [Source : Fournisseur Énergie]

Le coût de production de nos appareils électriques

En moyenne, un européen achète un nouveau smartphone tous les 3 ans. Cela représente l'émission de 14 millions de tonnes de gaz à effet de serre. C'est plus que le budget carbone de la Lettonie.
Le fait que les smartphones soient conçus pour avoir une durée de vie réduite et soient aussi fragiles représente la principale source d'émissions de gaz à effet de serre des objets électriques en Europe.
D'après une autre étude, construire un smartphone pollue autant que d'en utiliser et recharger un régulièrement pendant 10 ans.

En Europe, encore, rallonger la durée de vie des équipements ménagers de cinq ans permettraient d'éviter, d'ici 2030, d'émettre 10 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an. (On parle bien des aspirateurs et des machines à laver, pas des smartphones.)
Ce serait l'équivalent de supprimer les 5 millions de voitures belges de la circulation.

Que faire ?

Je pourrais continuer longtemps à vous fournir des données mais je pense que cela commence déjà à faire trop. Si je me trompe, regardez les différentes études que j'ai partagé au fil de l'article. Vous pouvez aussi passer votre soirée à consulter Our World In Data, c'est pas mal non plus.

J'espère que les éléments apportés vous aident à mieux comprendre ce point précis de l'enjeu du numérique.

Que faire, désormais... ?

La réponse est plutôt simple : Changeons nos habitudes.

Cela semble niais mais c'est l'étape la plus importante. Avant de crier au scandale et réclamer au monde entier d'agir différemment pour nous, il faut, je pense, définir ce que l'on peut faire par soi-même et commencer à l'appliquer.

  • Ainsi, nous avons compris que nos appareils en veille consomment au final beaucoup d'électricité : Débranchons-les quand ils ne nous servent pas.
    ...
    C'est chiant ?
    Et alors ? C'est nécessaire, tout comme il est nécessaire de manger ou boire. Alors autant le faire et ne plus y prêter attention.
    Petite mention aux box internet : Vraiment, débranchez-les si vous ne l'utilisez pas. Débranchons aussi nos chargeurs de smartphone ou d'ordinateur portable des prises murales lorsque nous ne les utilisons pas.
  • N'achetons pas d'appareils électriques neufs, mieux vaut privilégier la seconde main ou les appareils reconditionnés. Une culture du répare-café s'instaure un peu partout en France. N'hésitez pas à vous renseigner si ça se fait dans votre coin et allez jeter un coup d'oeil là-bas. Vous vous ferez probablement des amis et apprendrez en même temps à réparer vous même vos objets électroniques.
  • Réfléchissons avant d'acheter un appareil électrique. Demandons-nous si nous en avons réellement besoin ou si nous pouvons nous en passer. Le meilleur moyen de luter en faveur de la transition écologique est d'éviter de consommer inutilement. Consommer pollue. Ne pas consommer, en revanche...
  • Cessons d'envoyer nos pièces jointes par courriel. Nous pouvons, à la place, utiliser des services comme Lufi (attention à utiliser des services qui suppriment automatiquement le fichier au bout d'un temps) pour envoyer nos fichiers et les compresser avec un logiciel comme 7-zip avant de les envoyer.
  • Ne consultons un site internet que si nous en avons vraiment besoin. Il est possible d'utiliser des flux RSS pour savoir quand un nouveau contenu est disponible. Cela évite de charger entièrement et de manière répétée les pages du site.
  • Installez uBlock Origin ! Cette extension vous permettra de ne pas télécharger la majorité des traqueurs et publicités sur les sites que vous fréquentez. C'est l'une des méthodes les plus efficaces pour accélérer drastiquement le temps de chargement d'une page et de réduire son impact écologique durant la navigation.
  • Partagez les informations que vous venez d'apprendre ! Transmettre ce que nous apprenons chaque jour est, je pense, l'un des meilleurs moyen de faire grandir la société dans laquelle nous vivons. Aujourd'hui, alors que le contexte climatique est d'une importance sans précédent, il n'est plus question de rester timide. Nous sommes écolos ? Assumons-le ! Incarnons-le ! Naturellement, nous influencerons notre entourage.

Plus de détails sont disponibles dans le guide pratique sur la face cachée du numérique, de l'AMEDE.

Voilà. J'espère que la lecture n'a pas été trop lourde. J'en ai peut-être l'impression parce que j'ai pris beaucoup de temps pour l'écrire (environs 13h) car il m'a fallu retrouver de nombreux articles que j'avais lu ces dernières années et lire plus en détails les études partagées.
Cependant, j'espère que cela vous aura apporté quelque chose.

Dans les années 1880, l'abbé Kneipp, père de l'hydrothérapie, écrivait dans l'introduction d'un recueil nommé Médication Interne qu'il serait temps que l'humain cesse de préférer la passion à la raison lorsqu'il est question de sa santé.
Je pense que cela s'applique pour ce qui est de l'hygiène numérique et de l'écologie. Il est temps, je pense, de cesser de mettre la passion au delà de tout et de faire preuve de raison. Il est temps d'agir. Il est temps de changer.

Néanmoins, nous n'avons pas besoin de changer, du tout au tout, du jour au lendemain. Nous pouvons simplement avancer, pas après pas, vers nos idéaux.
La perfection n'est pas le but à atteindre mais la route à suivre.
Alors qu'importe si demain nous n'avons pas encore appliqué toutes les recommandations, ce n'est pas si grave. L'essentiel est que nous nous efforcions, chaque jour, à avancer dans la direction qu'il nous semble être la meilleure.

Saint-Exupéry, encore, écrivait « L'avenir tu n'as point à le prévoir mais à le permettre ».

Permettons aux futures générations un avenir où ils auront, comme nous, la chance d'entendre le chant des oiseaux et le bourdonnement des abeilles.


[1] J'ai écrit « aurait estimé » car après avoir visité des dizaines de sites confirmant la même information, je n'ai pas trouvé une seule fois de source de celle-ci.